mercredi 4 février 2009

Un NON national !

Le Centre d'Initiatives pour le Rassemblement de l'Europe des Nations a remplacé le Comité du Non Français créé en novembre 2005 pour s'opposer à "une ratification à la sauvette qui interviendrait après l'élection présidentielle"de mai 2007.

Notre pessimisme a été malheureusement vérifié "Des médias, financés par de puissants lobbies plus ou moins occultes" (Maurice Allais – Prix Nobel de Sciences Economiques) ont soutenu massivement Nicolas Sarkozy : ayant promis aux lobbies mondialistes de ne pas redonner la parole au peuple, il a menti aux Français en affirmant qu'il n'y aurait qu'un "mini" traité alors que le traité de Lisbonne ratifié par les parlementaires reprend toutes les dispositions du projet de Constitution.


L'opposition des Français à l'euromondialisme

1992 – 2005 : la montée continue et puissante du vote NON
En 1992 les NON sont 12,6 millions et, à une prostate près, auraient pu l'emporter.
En 2005 le NON gagne avec 15,5 millions de voix distançant de près de 3 millions les partisans du oui.
Il s'agit bien d'une progression constante, qui ne doit rien au hasard d'une élection mais qui s'appuie au contraire sur les réactions, diverses certes mais profondes d'un peuple qui refuse de disparaître.

Un vote NON qui échappe aux partis politiques
Le vote NON, désormais majoritaire, est un désaveu des partis de "gouvernement"
( UMP, PS, UDF ). Près de la moitié des électeurs de ces partis ont voté NON. Mais de même et en sens inverse les formations, qui ont fait campagne pour le NON, rassemblent dans les autres élections moins de la moitié des électeurs du NON.

Il s'agit d'une donnée essentielle : des millions de Français refusent l'euro-mondialisme mais votent aux élections habituelles pour des partis qui acceptent l'euro-mondialisme.

Cette situation justifie les actions, même les plus modestes, qui ont pour but de concourir au nécessaire sursaut de l'Europe et de ses nations. Le Comité du Non Français (CNF) et sa suite le Centre d'initiatives pour le Rassemblement de l'Europe des Nations (CIREN) ont pour objet, seuls ou en concertation, d'intervenir dans ce cadre.


Un NON enraciné dans l'identité française
Lors du référendum de Maastricht en 1992, le NON était un Non national, un Non souverainiste. Il en est de même globalement en 2005 : on ne voit pas quelle alchimie aurait pu transformer le Non de 1992 en un Non de "Gauche". Mais pour procéder à l'analyse du vote du 29 mai 2005, il faut s'affranchir des classifications des politologues. Ces classifications sont totalement inadaptées pour étudier le refus des Français, refus qui échappent aux structures politiciennes. Prenons par exemple un agent des services publics qui vote "à gauche" aux élections "locales". Quand ce même agent refuse la Constitution du "MACHIN" de Bruxelles, s'agit-il d'une motivation de "gauche" – la défense du service public – ou d'une réaction "nationale" d'agents protégés jusqu'alors par la préférence nationale ( qui réserve la fonction publique aux citoyens français ).

De même les problèmes sociaux n'expliquent pas la victoire du NON. Il y avait en 1992 plus de chômeurs (11,1 %) qu'en 2005 (10 %). L'immigration, en général, et l'entrée de la Turquie, en particulier, constituent le premier motif du NON pour 31 % des personnes interrogées et cette proportion atteint un niveau record de 55 % chez les électeurs et les électrices proches de la Droite.

Pour conclure nous laisserons la parole à Pierre NORA :
" il y a une dimension identitaire, un non dit national qui constitue un élément sans doute très important d'explication du vote du 29 mai… parmi les partisans du NON, les motivations nationales arrivent en tête"

Aujourd'hui rien n'est inéluctable – Tout est possible :
- les peuples européens refusent l'euro-mondialisme, l'altermondialisme, le mondialisme ! (référendums français et néerlandais en 2005, irlandais en 2008)
- les peuples européens refusent la mondialisation économique qui conduit à la ruine de nos économies et à l'exploitation des pays "émergents" ou "en voie de développement"
- les peuples européens refusent la mondialisation politique qui conduit à la submersion des peuples européens par une immigration de peuplement et à la destruction de leurs identités, notamment par suite de la montée de l'islamisation.
- les peuples européens refusent la mondialisation financière, clef de voûte du système. La crise financière a étalé au grand jour les méfaits de cette "industrie financière" avec ses "outils financiers", ses "produits dérivés", ses opérations spéculatives "à découvert". Tout cet ensemble ne présente aucune utilité économique mais peut entraîner des désastres économiques.

Seules les Nations sont à même de prendre des mesures de sauvegarde.
L'exemple anglais est, à cet égard, bien meilleur que les déclarations sans suite de Nicolas Sarkozy.
Mais il faut aller au-delà car il faut imposer au monde de la finance (banques, bourses…) le retour à des pratiques honnêtes et utiles à l'économie, grâce à une coopération multilatérale entre nations souveraines.
Certes il y aura toujours des spéculateurs. Mais il n'est pas normal que les honnêtes gens se fassent "arnaquer" par l'agence bancaire du coin de la rue.

Janvier 2009

mercredi 22 octobre 2008

Dans la presse...

La Voix du Nord (édition de Calais), 21 octobre 2008
Source : www.lavoixdunord.fr

A lire aussi l'article de Nord Littoral (ici).

dimanche 28 septembre 2008

Crise "systémique" ou langue de bois ?

Systémique : qui affecte un système dans son ensemble (Petit Robert).




La frilosité de Nicolas Sarkozy :
Au-delà des "paroles verbales" et à défaut de pouvoir apporter des solutions économiques au "tsunami" financier actuel, on attendait de la part de Nicolas Sarkozy des orientations pour réformer le SYSTEME que constitue le mondialisme financier. Mais en dehors d'une condamnation de ce système, condamnation bienvenue certes, mais très insuffisante, Nicolas Sarkozy n'a évoqué que des mesures portant sur les effets et non sur les causes. Est-ce par un souci de diplomatie qu'il réserve ses propositions au prochain Conseil européen ?
Le discours de Toulon, fortement médiatisé, pouvait permettre de jeter les bases d'une remise en cause du mondialisme financier afin d'éclairer les Français et d'adresser un message à nos partenaires européens. Cela n’a pas été le cas.


Les propositions de l'Allemagne
Le Ministre des Finances allemand, Peer Steinbrück, avance, quant à lui, des mesures plus concrètes :
- obligation de conserver dans le bilan des banques une part des créances (20 % ou plus) sans pouvoir les faire disparaître totalement par le procédé de "titrisation",
- revoir la rémunération des banquiers d'affaires,
- interdire la vente "à découvert" au niveau international, etc…
Ces propositions vont dans le bon sens. Pour les mettre en place, il faut profiter de l'éclatement des bulles financières et tout remettre à plat.


Il faut réduire le "mondialisme financier"
Une action concertée et la plus large possible des Etats doit se fixer pour objectif de réduire les CAUSES de la crise et en particulier :
- ramener les Bourses (Paris, Francfort, Londres, etc…) à leur rôle historique de collecte de capitaux pour permettre les investissements dans les activités économiques réelles ;
- supprimer l'"industrie financière" ses "outils", ses "produits dérivés", la "titrisation"(technique créée il y a une trentaine d'année)… tous ces procédés permettant le développement d'une spéculation scandaleuse basée sur une monnaie virtuelle…proche de la fausse monnaie et basée sur des pratiques s'apparentant plus…aux "effets de cavalerie" qu'à une gestion honnête !


Il faut restaurer la souveraineté des Etats
Pour Nicolas Sarkozy "la crise financière n'est pas la crise du capitalisme".
Ce qui est sûr c'est que la crise financière est la fille naturelle du mondialisme financier, clef de voûte du libéralisme mondialiste, de l'euro-mondialisme et de toutes les idéologies qui refusent de respecter la souveraineté et l'identité des Etats-Nations.


Face à la Commission de Bruxelles ouverte à l'euro-mondialisme, et face aux milieux financiers apatrides, il est nécessaire que les Etats-Nations fassent de nouveau entendre leur voix afin de restaurer leur puissance souveraine et d'imposer des règles mettant fin à la dictature de l'argent-roi.


Remarque : les "SUBPRIME" ne sont que la partie visible de l'iceberg de la spéculation
Pour importants qu'ils soient les crédits "subprime" ne sont qu'une part infime de la bulle financière spéculative créée par l'"industrie financière". Ils représentent en effet 1.300 milliards de dollars alors que la titrisation réalisée à travers les seuls ABS (Asset Backed Securities) représente 10.700 milliards de dollars et que l'ensemble des produits dérivés s'élève à plusieurs dizaines de milliers de milliards de dollars !

jeudi 18 septembre 2008

17 septembre 2008 : le mondialisme financier en accusation


1) l'écran des "subprime" se dissipe.

Le marché des produits dérivés était évalué à 26.000 milliards de dollars en février 2007 : Le Monde du 17/09/2008 citant Tim GEITHNER, président de la Réserve fédérale de New-York, rappelle les craintes de celui-ci dès février 2007.

Cette bulle gigantesque a été rendue possible grâce à la titrisation, technique née dans les années 1970, qui a certes facilité les reprises de l'économie américaine. Mais comme l'exprime Joseph STIGLITZ, prix Nobel d'économie (2001), "il y a eu overdose. L'Amérique est aujourd'hui en cure de désintoxication".

La titrisation concernerait plusieurs dizaines de milliers de milliards de dollars (10.700 milliards de dollars pour les seuls ABS : Asset Backed Securities) alors que le compartiment des subprime ne représenterait "que" 1.300 milliards de dollars.


2) les lobbies du mondialisme financier refusent pour l'instant la remise en cause des mécanismes de la spéculation et le retour à des normes de saine gestion.
Les timides propositions de la Commission Européenne, suite à la réunion de Nice (12/09/2008) ont été de suite combattues par les agents intervenant sur ces marchés spéculatifs, par les agences de notations… et par le Comité des régulateurs européens ! Au demeurant ces propositions ne remettaient nullement en cause les bases du mondialisme financier.

Une nouvelle fois l'Europe renonce alors qu'une action concertée de Paris, Francfort, Milan, Madrid, Londres, etc… auraient pu permettre l'amorce d'un retour à des règles de bon sens.


La restauration de nations souveraines recherchant le bien commun et la justice sociale est donc plus que jamais nécessaire.

jeudi 4 septembre 2008

Communiqué de presse du 4 septembre 2008

Rassemblement des nationaux et des souverainistes

Le CIREN (Centre d'Initiatives pour le Rassemblement de l'Europe des Nations) salue la démarche de Nicolas Dupont-Aignan pour rassembler les souverainistes mais demande à celui-ci de dépasser la "diabolisation" et de ne pas exclure les électeurs nationaux (FN et autres) qui constituent une des principales composantes de ce rassemblement nécessaire.

Le CIREN rappelle à cet égard que lors des dernières élections européennes c'est la liste conduite par Carl Lang (NORD-OUEST) qui obtint le meilleur score (12,86 %) de toutes les listes nationales et souverainistes.

Seul un rassemblement "sans exclusive ni prétention hégémonique" peut permettre de répondre à l'attente des millions de Français qui refusent l'euro-mondialisme et sont indignés par les manipulations et le mépris de la "France d'en haut".

mardi 2 septembre 2008

Communiqué de presse du 22 juillet 2008

Les parlementaires réunis en Congrès ont voté oui :
- à l’admission de la Turquie dans l’Europe
- au référendum d’initiative UMPS

La révision constitutionnelle avait pour but de re-équilibrer les pouvoirs de l’Assemblée et du président de la République. Quand on constate que chaque jour (TVA sur les carburants, aide aux pêcheurs etc.) les décisions se prennent à Bruxelles, ces dispositions du microcosme politique français ne changeront rien aux problèmes des Français.

Quant au référendum d’ « initiative populaire » (sic !), nous sommes loin des possibilités offertes aux citoyens suisses. Christian Vanneste et ses collègues réclament en effet que toute demande de référendum soit présentée par 20% des députés et sénateurs. Quand on se rappelle que 95% des parlementaires étaient favorables à la Constitution européenne, rejetée par 54% des Français, on peut légitimement conclure que ce recours au référendum sera réservé à l’UMPS et interdit à toute initiative populaire.

Il en est de même de l’admission de la Turquie, qui pourra être validée par les députés et sénateurs, en violant les droits légitimes du peuple souverain. Cette abdication est monstrueuse et ne peut trouver aucune excuse. Le vote ayant été obtenu avec seulement une voix de majorité, chaque député ou sénateur, ayant voté oui, est personnellement responsable de ce viol de la démocratie.

jeudi 7 août 2008

Communiqué de presse du 16 juillet 2008

Le mondialisme financier conduit à des situations scandaleuses et à des perturbations économiques d'une extrême gravité :

- variation du simple au double de la parité euro-dollar en quelques années : 0,83 dollar pour un euro naguère, 1,60 dollars aujourd'hui ;

- spéculation financière obligeant les banques centrales à engager des centaines de milliards de dollars et à augmenter tous les jours leurs mises pour essayer d'enrayer la crise mondiale due au libéralisme mondialiste, son "industrie financière" et ses "outils" financiers, notamment ceux liés à la titrisation des créances détenues par les banques, titrisation portant sur plus de 10.000 milliards de dollars !

NB : La crise dite des "subprime" est d'abord la crise de la titrisation.

Dans ce contexte, et en accompagnement immédiat de la nécessaire réflexion sur la suppression de ces "outils" financiers qui ne font qu'alimenter la spéculation au détriment de l'économie, la Banque Centrale Européenne (BCE) devrait intervenir en faveur des secteurs menacés : une politique ambitieuse de "bonification" devrait être mise en place afin de corriger l'impact désastreux des exportations facturées en dollar (aéronautique en particulier), d'encourager la venue des touristes en provenance de la zone dollar, etc…

Cette politique n'exigerait que quelques pourcents des sommes mobilisées pour colmater les pertes colossales liées à la spéculation.

Seul un arbitrage éminemment politique, libéré des dogmes du mondialisme financier, pourrait rendre confiance aux peuples européens aujourd'hui livrés sans défense à la spéculation de financiers apatrides. Seule une construction européenne basée sur l'Europe des Nations peut apporter une garantie durable et le retour à des pratiques économiques au service des peuples.